Candidature décroissante à Nancy 1 – Législatives 2022

Profession de foi, Mouvement des Décroissants,

1ère circonscription de Meurthe et Moselle

L’utopie d’aujourd’hui doit être la réalité de demain !

Un constat

Notre civilisation a désormais dépassé les limites de ce que nous pouvons supporter écologiquement, mais aussi socialement. (5 Mai 2022, jour du dépassement). Actuellement, nous vivons à crédit : il faudrait 3 planètes pour que tout le monde vive comme les français-es. 

Si nous en sommes-là aujourd’hui, c’est parce que nous persistons à croire au mythe de la croissance infinie dans un monde fini : c’est impossible et absurde.  La croissance économique repose sur l’exploitation démesurée des ressources naturelles, la surproduction et la surconsommation, l’accumulation des déchets.

 La « croissance » est un système qui détruit le vivant, le climat, la diversité écologique et sociale, les sociétés traditionnelles, les savoirs vernaculaires, les cultures, les imaginaires…. Elle est la colonne vertébrale du capitalisme fondé sur concurrence et profit comme objectifs essentiels.

Un trajet

C’est de ce monde dont nous voulons sortir, ensemble, ce que ne propose réellement aucun des courants politiques actuels, de droite comme de gauche. 

La décroissance est donc à la fois une décrue économique, une décolonisation idéologique et une utopie* politique. C’est un chemin, un trajet vers d’autres horizons collectifs pour revenir à des sociétés écologiquement soutenables, socialement décentes et démocratiquement organisées. Un chemin qui comprend un soutien à la recherche qui combine le respect de l’environnement et une vie confortable.

Un projet

Notre projet vise à restaurer des sociétés à taille humaine, une proximité dans nos décisions et dans nos modes de vie, collectivement comme individuellement.

Nos propositions s’inscrivent dans un cadre tenant compte des limites en tant que telles. La politique se construit dans les limites écologiques, parce que nous voulons bien vivre ensemble, dans des sociétés justes et soutenables. 

Pourquoi présentons-nous des candidats ? Nous voulons inviter dans le débat politique les idées de la décroissance. Voter pour les décroissant-e-s, c’est dire haut et fort qu’un vrai changement est désirable et possible ; ici et maintenant ! 

NOS PROPOSITIONS, NOS COMBATS

Respecter les limites de la Nature dont nous faisons partie

  • Relocaliser les activités économiques non néfastes, pour vivre avec des ressources renouvelables de proximité.                  
  • Dé-métropoliser* : stopper la consommation des terres agricoles, l’artificialisation des sols, l’urbanisation galopante, ainsi que la mise en concurrence des territoires.         
  • Ré-enpaysanner : assurer la souveraineté alimentaire des territoires, mettre en place des ceintures vivrières pour nourrir les villes proches,  réorienter l’agriculture vers des systèmes de polyculture-élevage respectueux de l’environnement et bio. Stop à l’élevage intensif. Replantations de haies.           
  • Ré-ensauvager : promouvoir des politiques paysagères cohérentes avec les territoires, préservant la biodiversité des écosystèmes et des espèces.        
  • Sortir du monde de la méga-pollution: arrêter les nucléaires civils et militaires,  stopper l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, sortir des énergies fossiles, diminuer fortement la consommation globale d’énergie et concevoir d’autres sources d’énergies moins sales.  
  • Réduire drastiquement les émissions carbonées     

Combattre le déferlement technologique

  • Dé-connecter : procéder à un moratoire sur le financement et l’installation de nouvelles infrastructures numériques (5G, 6G, numérique à l’école…), cesser d’imposer le tout-numérique.
  • Ré-humaniser : abolir le traçage numérique généralisé, (passe sanitaire, surveillance permanente des allées et venues, fichages tous azimuts), construire des services publics de proximité et de qualité par la réouverture d’antennes locales en maintenant le contact humain ; renoncer aux projets « transhumanistes » et « d’homme augmenté » déjà en marche.  
  • Favoriser les low-tech : des techniques simples, transparentes et conviviales, souvent ancestrales, qui ne dominent pas les humains, mais renforcent leur autonomie. A ré-enseigner.

Faire décroître les inégalités

  • Partager les richesses et les plafonner : mettre en œuvre un écart maximum de 1 à 4 entre les revenus du travail, supprimer les revenus du capital et du patrimoine au-delà de 4 fois le revenu minimum.         
  • Repenser le rapport temps de travail / activités humaines diverses : droit au temps partiel choisi, diminution du temps de travail subi, organiser la contribution de chacun-e, selon ses moyens, aux tâches collectives et pénibles, revaloriser les activités utiles à la société mais « non marchandes ». Assurer une vie digne : accueillir, accompagner, assurer un revenu égal au revenu minimum pour les personnes confrontées à des difficultés de vie (personnes handicapées ou malades, électrosensibles, ou EHS, parents isolés, demandeurs d’asile…), organiser l’implantation des services publics en tous domaines partout sur le territoire national et en garantir un accès facile, convivial et de haute qualité. 
  • Assurer un accueil physique pour toutes démarches administratives.   
  • Mettre en débat l’instauration d’un revenu inconditionnel. Instaurer une retraite unique.

Sortir de l’emprise de l’économie et de la vitesse

  • Dé-consommer : empêcher l’obsolescence programmée par l’instauration d’une garantie pièce et main d’œuvre de 15 ans, taxer la publicité, garantir une alimentation sainement nourrissante.                          
  • Sortir du libre-échange : favoriser les productions soutenables et de qualité par des coopératives et des petites entreprises, remettre en question la fable libérale de « la liberté de circuler » (des marchandises et travailleurs) qui justifie l’errance économique au service de l’exploitation salariale. Arrêter la destruction des territoires au nom du développement pour permettre à chacun-e de vivre là où il a choisi de vivre, y compris dans son pays.                  
  • Maîtriser la monnaie : nationaliser les banques, rejeter la disparition de la monnaie fiduciaire, soutenir les monnaies locales et régionales, annuler les dettes illégitimes au Sud comme au Nord, taxer les transactions financières internationales pour favoriser la démondialisation.
  • Favoriser la dé-mobilité : stopper les grands projets inutiles et imposés d’infrastructures aériennes, portuaires, routières et de TGV, mais rouvrir les gares, les ports fluviaux, les lignes de tram et bus, favoriser les déplacements lents / doux.   Réparer ce que l’Humain a détruit      

Permettre au citoyen d’être acteur de la politique

  • Bio-régionaliser : inventer une démocratie basée sur les bassins de vie.         
  • Dé-professionnaliser la politique : redéfinir le statut du mandaté pour empêcher tout cumul des mandats et tout carriérisme. Décoloniser nos imaginaires.
  • Démocratiser les institutions : mettre en place un vrai mix démocratique en créant des assemblées populaires tirées au sort avec droit de veto à côté de chaque assemblée d’élu-e-s ; créer des conventions citoyennes de territoire avec une application des préconisations. Ecrire ensemble une nouvelle Constitution démocratique, introduire le Referendum d’Initiative Citoyenne (RIC) avec seuil de déclenchement à 1% du corps électoral dans la Constitution.

*Utopie : chose qui ne se rencontre en aucun lieu (ce qui ne signifie pas impossible à réaliser).

* Démétropoliser : sortir du tout urbain, des concentrations urbaines excessives

Profession de Foi / Nancy 1

Élections départementales 2021

Joe Labat et Virginie Wawrzyniak

En marche pour une Décroissance choisie !

La décroissance subie lors de la pandémie fut d’abord l’occasion d’interroger «le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour (…) Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond à d’autres, est une folie» (discours du 12 mars 2020 sur la «guerre» contre le virus) ; il fallait alors «retrouver le sens de l’essentiel», des «décisions de rupture» étaient annoncées.

Bien vite, le capitalisme s’est ressaisi ; on a appris de ses portes voix que «le virus n’a pas de passeport» et que, comme le nuage de Tchernobyl, «il ne s’arrête pas à la frontière». Les supermarchés sont restés ouverts pendant que les petits commerces fermaient. Les citoyens du monde diffusent les variants du virus pendant que les gens sont bloqués en bas de chez eux.

Pendant ce temps, la convention citoyenne sur le climat – 150 citoyen-ne-s tirés au sort – a rendu des propositions pleines de bon sens – les mêmes que tout un chacun prendrait s’il était correctement informé. Celles qui sont immédiatement applicables, comme la limitation de la vitesse et du poids des véhicules, le refus de la 5G ou la taxation du kérosène, furent traitées de «modèle Amish» et le gouvernement a sorti ses «jokers».

Depuis, les SUV prolifèrent et les antennes 5 G poussent un peu partout, dans le plus grand secret : plus de 80 sur les 3 cantons de Nancy ; les médias prêchent la relance tout azimuts de l’économie et désignent la décroissance comme l’ennemi de l’innovation, de la science, du progrès, des pauvres, des jeunes et des vieux, etc … La dérive numérique, en plus d’abîmer la nature, met à mal la démocratie et facilite la répression des résistances écologiques au productivisme, comme à Bure dans la Meuse.

Il nous semble au contraire que la décroissance de l’économie est la seule réponse crédible face aux problèmes écologiques et sociaux crées par la société de croissance :changement climatique, extinction des espèces, épuisement des ressources mais aussi inégalités croissantes, liens sociaux amoindris, pollutions, santé affaiblie, perte de sens, existences virtualisées etc…

Bien sûr, la Décroissance n’est pas un but en soi. C’est plus modestement un chemin à parcourir, une sorte d’étape à franchir ou de trajet à faire, de période à assumer, individuellement et collectivement, pour repasser sous les seuils de soutenabilité écologique et parvenir ainsi à préserver l’habitat commun ; l’économie étant responsable des désordres écologiques et la totalité des politiques publiques étant tournées vers la croissance économique, il nous paraît salutaire de commencer par décoloniser un imaginaire aussi suicidaire.

La Décroissance est donc une philosophie du cheminement, qui permet de prendre sa part : elle devient alors un «objectif opérationnel», aisément quantifiable et évaluable, indiquant clairement une direction, de surcroît assez facile à atteindre, au moins pour les premières réductions, vu le niveau actuel de gaspillages en tous genres, stimulé par la publicité et l’augmentation des inégalités (c’est pourquoi nous disons que la première des décroissances doit être celle des inégalités).

Vous trouverez au verso une déclinaison territoriale des idées de la décroissance. Elles indiquent une direction : relocaliser les activités en retrouvant la norme du suffisant : ni pas assez, ni trop. Les attributions du département, collectivité qui incarne le mieux l’idée d’égalité, permettraient de sauvegarder une décence commune. C’est pourquoi nous voulons nous y investir en sollicitant vos suffrages.

Le 20 juin, votez pour une Décroissance choisie, organisée, partagée, active et .. joyeuse !

La Décroissance c’est le bon sens !

Le projet décroissant

Notre projet vise à restaurer des sociétés à taille humaine ; nous soutenons et souhaitons développer des initiatives de relocalisation (Amap, circuits courts, associations consommateurs / agriculteurs paysans), les démarches de simplicité volontaire, une urbanisation sobre et maîtrisée, plutôt que le développement de la logistique et des gigantesques centres commerciaux, symboles de notre société d’hyper consommation.

Nos propositions

Action sociale

Revenir à des services publics de proximité par la réouverture d’antennes locales, avec l’obligation de maintenir un contact humain en parallèle des services en ligne.

Assurer une prise en charge globale et intégrée des citoyens en difficulté par un décloisonnement des services publics,

Favoriser les liens sociaux par la création et le soutien des espaces associatifs diversifiés tels que tiers-lieux, MJC, espaces dédiés aux jeunes, jardins partagés,

Se donner les moyens pour appliquer résolument les lois permettant la protection des victimes des violences intrafamiliales, de harcèlement ou de discrimination.

Agissons de pair pour plus de services solidaires

Enveloppement économique

Développer la relocalisation des activités économiques et la mise en place de circuits courts,

Promouvoir les techniques écologiques et « low-tech » plutôt que les filières complexes fortes consommatrices d’énergie et de ressources naturelles,

Développer la résilience du territoire par l’installation d’entreprises pérennes à taille humaine plutôt que de grands groupes qui ne recherchent que le profit,

Répondre aux besoins de base des citoyens plutôt qu’aux désirs suscités par la publicité de consommateurs perpétuellement insatisfaits.

Une économie au service de la sobriété

Transport

Relocaliser les services dans les coeurs de ville pour réduire les besoins de déplacement, plutôt que de tout axer sur l’implantation de centres de consommation en zone péri-urbaine,

Donner une vraie place au vélo comme moyen de transport par le partage des voies routières, des aménagements adaptés, des zones de parking sécurisées,

Développer des transports en commun performants et gratuits, sans pour autant développer des infrastructures onéreuses et dévoreuses d’espace.

C’est en se déplaçant moins qu’on consomme moins

Agriculture et aménagement du territoire

Mettre en place une véritable politique agricole, pour répondre à la vocation nourricière du territoire,

Stopper la consommation des terres agricoles pour lutter contre l’artificialisation qu’entraîne l’urbanisation galopante et les implantations logistiques,

Favoriser la reconquête de la biodiversité par des politiques incitatives pour abandonner la monoculture, les pesticides et l’élevage industriel,

Avoir une politique paysagère qui ne se préoccupe pas seulement les espaces naturels et sanctuaires préservés mais s’applique globalement sur l’ensemble du territoire (reconstitution de haies bocagères, gestion différenciée…).

Pour que notre Terre reste belle et nourricière

Démocratie citoyenne

Créer une convention citoyenne pour le territoire (CCT), comme cela a été fait au niveau national pour le climat.

Installer des assemblées populaires tirées au sort, renouvelées chaque année, disposant d’un droit de veto, à côté de chaque assemblée élue.

Organiser un référendum tous les 2 ans, à date unique pour tous les niveaux territoriaux, en attendant la mise en place d’un système de votation citoyenne. Intégrer à ces référendums les questions issues de l’initiative des citoyen-ne-s (R.I.C.).

La politique est l’affaire de tous

APPEL à candidatures / Cantonales 2021

Félix ZIRGEL

Un collectif de décroissant.e.s se réunit depuis le début de l’année pour présenter des candidatures aux prochaines élections cantonales de juin 2021.

Pour plus d’informations, consultez notre site national : https://decroissance-elections.fr

Nous sommes à la recherche de candidats dans certains cantons ; en Lorraine, il s’agit principalement de :
–> Nancy / Dieulouard / Toul pour le 54
–> Saint-dié 2 / Val d’Ajol pour le 88
–> mais aussi Reims (51), Metz et Terville (57), Sélestat (67) et Baldersheim (68)…

L’objectif de ces candidatures (avec campagne à zéro euro) est de proposer une alternative à tous les partis qui continuent à mener campagne autour de la Croissance, verte où pas. La décroissance est un trajet pour nous mener de la situation actuelle, intenable à long terme (productivisme et consumérisme), vers une société plus égalitaire et respectueuse de l’Environnement et du Climat.

Pour être candidat.e il vous suffit d’avoir plus de 18 ans, de justifier de votre capacité à voter et de votre attachement physique et/où fiscal au département où vous candidatez.

Pour la Lorraine, merci de contacter : decroissancenancy@laposte.net

Pour la France : decroissance-elections@laposte.net

Merci pour votre attention, dans l’attente de vous rencontrer !

Liste des candidat.e.s “Décroissance 2019” aux élections européennes du 26 mai

Ci-dessous la liste des 79 candidat.e.s de la liste “Décroissance 2019” aux élections européennes du 26 mai prochain (telle que publiée au journal officiel le 04 mai 2019).

Plus d’ informations sur les candidats : http://decroissance-elections.fr/nos-candidats-temoignent/

Contact : decroissance2019(at)laposte.net (ou Onglet “CONTACT”)

Plus d’informations sur la campagne « Décroissance 2019 » aux élections Européennes du 26 mai 2019 :
http://decroissance-elections.fr/

Porte-parole :
François VERRET _ (77) _ 06 84 62 34 29 _ francois.verret(at)orange.f

Porte-parole :
Lionel CHAMBROT _ (54) _ 06 16 396 396 _ decroissancenancy(at)laposte.net

  1. Mme Thérèse DELFEL (57)
  2. M. Lionel CHAMBROT (54) (porte-parole)*
  3. Mme Flora SALLEMBIEN (34)
  4. M. François VERRET (77) (porte-parole)*
  5. Mme Valérie DUBILLARD (70)
  6. M. Raphaël MARTIN (13)
  7. Mme Sabine LEGRAND (75)
  8. M. Michel SIMONIN (54)
  9. Mme Virginie WAWRZYNIAK (54)
  10. M. Vincent BRUYÈRE (39)
  11. Mme Alice ANTOINE (92)
  12. M. Philippe GRIVET (70)
  13. Mme Annette ATTENOT (54)
  14. M. Félix ZIRGEL (68)
  15. Mme Claire NICOLAS (77)
  16. M. Muttiah YOGANANTHAN (38)
  17. Mme Véronique MONTAUDOIN (57)
  18. M. Valentin NORMAND (91)
  19. Mme Laetitia Carole MAITRE (38)
  20. M. Thierry BRULAVOINE (56)
  21. Mme Laétitia GIL (31)
  22. M. Thomas BEAUGÉ (13)
  23. Mme Fanny SCOPEL (54)
  24. M. Gérard VARINOT (54)
  25. Mme Charlotte TORRETTI (54)
  26. M. Dominique CHOMBEAU (59)
  27. Mme Delphine LIVET (59)
  28. M. Antoine BOURROUILH (75)
  29. Mme Agnès PETIT (54)
  30. M. Mathieu CANO (06)
  31. Mme Catherine FAUCOGNEY (70)
  32. M. Rémy PELLISSIER DE FÉLIGONDE (38)
  33. Mme Jacqueline VAUTRIN (54)
  34. M. Pascal BREGEON (37)
  35. Mme Claire CHARPENET (58)
  36. M. Guy CHALLANSONNEX (73)
  37. Mme Sophie BONETA (81)
  38. M. Boris COQUARD (24)
  39. Mme Pauline COUPÉ (54)
  40. M. Gwénaël DE BOODT (35)
  41. Mme Chloé DUBOCQ (56)
  42. M. Erick MONTAGNE (29)
  43. Mme Sandra SOZUAN (77)
  44. M. Simon MOULIN (49)
  45. Mme Brigitte WIECZOREK (54)
  46. M. Philippe LAHAYE (17)
  47. Mme Joan JAKOBOWSKI (54)
  48. M. Daniel AABYE-FOUCARD (06)
  49. Mme Marie-Thérèse FOUQUAY (LEVESQUE) (49)
  50. M. Thomas BÉZIAT (31)
  51. Mme Laurence Madeleine Berthe BRUNEAU (58)
  52. M. Patrick BLANDIN (84)
  53. Mme Evelyne LE GALL (91)
  54. M. Bertrand DECROIX (78)
  55. Mme Céline OHANA (70)
  56. M. Arthur HANON (22)
  57. Mme Valérie HAREL (14)
  58. M. Thierry JAUMOUILLÉ DIT KRUGER (44)
  59. Mme Catherine BAHL (39)
  60. M. Christian SUNT (30)
  61. Mme Marguerite ROGER (33)
  62. M. Julien CALON (02)
  63. Mme Florence BEZIAT (31)
  64. M. Alain VÉRONÈSE (94)
  65. Mme Marion Marie-Magdeleine CHARTIER (34)
  66. M. Nicolas BOTERF (67)
  67. Mme Florence GRUGEAUX (37)
  68. M. Antoine FORT LLABADOR (93)
  69. Mme Isabelle Christiane Claire RUISSEAU (91)
  70. M. Romain YVINEC (37)
  71. Mme Sylvie PECRIX (70)
  72. M. Richard CAGNY (13)
  73. Mme Violaine PRIME (38)
  74. M. Aboubakri M’BELIZI (77)
  75. Mme Mathilde STANISLAWIAK (54)
  76. M. Thomas RICHÉ (64)
  77. Mme Ursula NADLER (78)
  78. M. Michel René LEPESANT (26)
  79. Mme Céline MARTEL (25)

Profession de foi : La décroissance, c’est le bon sens !

Notre société du gaspillage est à l’origine de l’épuisement des ressources, du changement climatique, de l’extinction des espèces, de l’augmentation des inégalités… Ce constat est maintenant largement partagé, certains parlent même d’effondrement.
Des spécialistes, depuis 50 ans, annoncent l’échéance pour la prochaine décade.
Pourtant, tous les partis continuent de prêcher une relance de la croissance économique et s’écharpent sur les moyens pour y parvenir.

Ils continuent de faire du problème la solution.

Le capitalisme a gagné sur toute la ligne, colonisant même l’extrême gauche avec sa foi en la science et son productivisme. Le sentiment d’impuissance est tel  qu’individualisme et fuite en avant prédominent.
Comme si guerres, famines et épidémies étaient inéluctables. Comme si le suicide était préférable à une cure d’amaigrissement.
Le simple bon sens devrait pourtant nous suggérer que, lorsque les limites physiques sont dépassées et que la survie est en jeu, il faut faire machine arrière pour revenir à l’intérieur de ces limites.
La seule politique responsable est donc d’organiser une décroissance de l’empreinte écologique globale tout en augmentant la résistance de la société. Cela passe par une réduction du cycle extraction-production-consommation-déchets, par une baisse du pouvoir d’achat et de son importance dans la vie, mais aussi par un programme de transition économique qui garantisse l’essentiel du bien vivre aux plus nombreux.

La décroissance tout simplement

La liberté ne consiste pas à s’affranchir des limites, mais à en prendre la mesure pour construire des sociétés viables et souhaitables : nous rêvons d’une relocalisation de tous les produits de première nécessité dans des bio-régions autonomes, quasi autarciques, de la taille d’une province. Nous assumons nous inspirer du passé : on ne peut pas soutenir que les choses s’aggravent et, en même temps, que c’était pire avant.
Nos étapes pour préserver l’avenir, dès à présent, sont les suivantes :

  • Production : donner à des conventions de citoyens le droit de refuser certaines productions, d’imposer des normes afin de sortir du gaspillage et de l’obsolescence programmée. Supprimer ou taxer lourdement la publicité, le luxe, les bolides urbains, les produits toxiques, la construction de nouvelles grandes surfaces, le nucléaire, les technologies abrutissantes.
  • Commerce : sortir évidemment de tous les traités européens de libre-échange, conçus depuis le début pour enrichir les riches en rendant les gens captifs d’un approvisionnement lointain et assumer un protectionnisme douanier, y compris régional, qui permette une relocalisation effective des productions.
  • Monnaie : multiplier les monnaies pour affaiblir la finance : rétablir des monnaies publiques locales, régionales et nationales, à côté d’une monnaie commune remise à sa place.
  • Fiscalité : faire porter la fiscalité non plus sur la ressource abondante – le travail – mais sur celles en voie de raréfaction, comme l’énergie et les matières premières pour les économiser. Taxer équitablement le kérosène et le fuel des bateaux et des camions. Instaurer un revenu maximum, car la richesse excessive est une atteinte à la décence commune. Instaurer des quotas carbone individualisés pour garantir à tous un minimum d’énergie.
  • Migration : sortir des fables libérales sur la liberté de circuler, qui justifient l’errance économique au service de l’exploitation salariale, alors que chacun aspire d’abord à pouvoir vivre dans son pays. Savoir cependant intégrer les migrants chassés par nos guerres néocoloniales pour les ressources et par le changement climatique.
  • Agriculture : arrêter les grands travaux inutiles consommateurs de foncier pour financer un “plan Marshall” en faveur d’une alimentation saine de proximité : nourrir à nouveau les villes par leurs campagnes, réformer l’enseignement agricole pour réintroduire une polyculture-élevage paysanne en circuits court. Régénérer les sols et créer de nombreux emplois avec la permaculture. Garantir un droit au jardinage au moyen d’une réappropriation foncière par les communes.
  • Démocratie :  rapprocher les décisions des citoyens en relocalisant la politique dans les  provinces, les pays et les communes. Pour y parvenir, instaurer chaque année des référendums d’initiative citoyenne et des assemblées populaires tirées au sort, comme un Sénat des peuples européens disposant d’un droit de veto.

En marche pour la décroissance !

C’est quoi la décroissance ?

Décroissance ? Ça paraît simple : la décroissance est le contraire de la croissance, systématiquement mis en avant par toutes les politiques de tous les pays du monde (il faut excepter le Bhoutan). La “Sainte Croissance” est aujourd’hui à la fois l’objectif – qui dit ce qui est désirable – et le fondement – qui dit ce qui est juste.

Il faudrait donc croître pour croître, par principe.

C’est contre l’absurdité de cette illimitation que la décroissance se définit. On pourrait, pour ne rejeter aucun membre de la famille des décroissants, distinguer trois usages de ce mot “décroissance” :

  • la décroissance comme rejet ; être décroissant c’est être contre la croissance et son monde: c’est être anticapitaliste, antiproductiviste, antinucléaire, anti-OGM…
  • la décroissance comme projet ; être décroissant c’est rêver d’une société revenue à échelle humaine, fondée sur les valeurs de responsabilité écologique, de décence sociale, d’émancipation personnelle, de partage, d’éthique, de sobriété…
  • la décroissance comme trajet ; en partant de l’état actuel du monde, il va bien falloir une transformation radicale de nos modes de vie dont la boussole politique impérative sera la soutenabilité écologique.

Au sens strict, la décroissance politique est seulement la décroissance comme trajet :
c’est l’ensemble des mesures politiques qui devrait permettre de repasser – démocratiquement – sous les plafonds de la soutenabilité écologique
afin de retrouver des modes de vie décents (socialement) et responsables (écologiquement).

Résolvons tout de suite deux difficultés :

  1. Même ainsi strictement définie, la décroissance doit assumer une ambition politique généraliste. Parce que la croissance est d’abord la croissance économique, la décroissance est d’abord une décroissance économique;  mais elle est beaucoup plus que cela car la croissance est aussi tout un imaginaire qui a colonisé l’esprit de l’homme moderne : la décroissance est alors aussi une décolonisation de l’imaginaire. Cette généralité de la décroissance implique la politique au sens le plus élémentaire du terme : une définition de l’homme non pas comme un individu mais comme élément d’une vie sociale.
  2. La décroissance est beaucoup plus exigeante que l’objection de croissance. Objecter à la croissance, c’est bien mais quand les plafonds de la soutenabilité écologique sont dépassés, c’est  risquer de défendre un mode de vie insoutenable. Décroître c’est vraiment repasser sous ces plafonds : la décroissance est bien une diminution de la production et de la consommation, en réalité de toute la chaîne économique, c’est donc aussi une diminution de l’extraction et des déchets.

Évidemment, cette décroissance “trajet” n’est ni un objectif ni un fondement :

il ne s’agit pas de décroître pour décroître.

Au sens strict, la décroissance n’est qu’une étape nécessaire, une parenthèse qu’on s’impose, une “époque” à assumer.

[La MCD propose le goût des limites comme fondement, et la vie sociale comme objectif : voir ce que nous appelons le “noyau philosophique” de la décroissance]

Maison Commune de la Décroissance : http://ladecroissance.xyz

La richesse c’est le problème, vive la pauvreté !

La pauvreté – s’abstenir du superflu -, autrefois distinguée de la misère – manquer de l’essentiel -, fut pendant longtemps un idéal de vie en occident comme ailleurs : faire « vœux de pauvreté » était alors valorisé ( et la terre tournait rond ). Mais l’avènement du capitalisme a accouché d’une « civilisation de l’inégalité », dans laquelle « la richesse la plus inouïe côtoie la misère la plus abjecte » ( Tocqueville, 19ème s. ) et où « la misère chasse la pauvreté » ( Majhid Rahmena, 21ème s. ).

Aujourd’hui assimilée à la misère, la pauvreté devrait alors être « éradiquée », c’est même un des « objectifs du millénaire » du Programme des Nations Unies pour le développement ( PNUD ). Par un glissement de vocabulaire, les pauvres – devenus dans la société de consommation ceux qui ne peuvent obéir aux injonctions de la publicité – seraient aussi devenus un problème à éradiquer.

Il nous semble au contraire que la richesse est devenue le problème majeur qui précipite l’effondrement planétaire, pour au moins trois raisons : d’abord le niveau de gaspillage des riches est insoutenable : si tous les habitants vivaient comme l’actuel ministre de l’écologie, la planète serait déjà détruite. Ensuite, les riches donnent le mauvais exemple du gaspillage inutile à la masse de la population, c’est pour cela que les limites physiques de la planète sont aujourd’hui dépassées. Enfin, la richesse a détruit – et continue de détruire – les sociétés traditionnelles, qui savaient vivre dans le respect de la nature.

C’est pourquoi, pour sauver la planète et les hommes, les décroissant.e.s proposent « d’éradiquer la richesse » par toute une série de mesures : limitation des revenus du travail dans une fourchette de 1 à 4, suppression des revenus (mais pas de l’usage modéré) du capital et du patrimoine, travailler moins en organisant le partage des tâches indispensables, retraite d’un montant égal pour tous, allocation jeunesse dès 18 ans, relocalisation, à petite échelle, de toutes les productions de base…

Alors, peut-être, pourrons nous en finir avec cette guerre civile permanente pour l’accumulation de richesses, ce jeu stupide où tout le monde fini par perdre en détruisant la maison commune. Ce qui n’est plus possible n’est plus souhaitable, la vraie vie est ailleurs : dans la sobriété plutôt que dans le gaspillage, dans la coopération plutôt que dans la concurrence, dans la contemplation plutôt que dans la destruction, dans le sentiment plutôt que dans le calcul, dans le partage en commun plutôt que dans le repli égoïste, dans le bricolage plutôt que dans le dernier gadget à la mode…

Le déferlement technologique : destructeur de ressources et du lien social

La haute technologie pénètre au cœur de notre quotidien et plus aucun geste de la vie courante ne se fait sans le support d’informatique embarquée. Tout doit être maîtrisé, rationalisé, mesuré, facilité, que ce soit au niveau des villes (« smart cities »), ou des individus.

Ce déferlement technologique est largement porté par le souci d’innovation permanente qui invente les nouveaux marchés, la publicité qui génère le besoin, et l’obsolescence programmée qui réduit le cycle de vie des objets et oblige au renouvellement continu.

Il se traduit par une consommation toujours croissante de ressources : eau, énergie mais aussi matériaux rares qui contribuent à augmenter l’empreinte écologique de nos sociétés technophiles…

Il détruit aussi les liens sociaux, les « objets communiquants » renfermant chacun.e dans une bulle qui nous isole de notre environnement social immédiat.

La fascination exercée sur les consommateurs par toute cette technologie les plonge dans un monde virtuel jugé bien plus attractif que la vie réelle.

Pour les décroissant.e.s, l’urgence est de sensibiliser les populations sur les dangers de ce déferlement technologique, et notamment la jeunesse en jugulant le tout numérique à l’école et en sensibilisant les jeunes sur la place raisonnée que doit prendre le virtuel dans la vie réelle.

Il est maintenant nécessaire de stopper l’obsolescence programmée en revenant à des productions utiles, durables, réparables et réutilisables, en instaurant une garantie pièce et main-d’œuvre de 20 ans. La lutte contre la publicité est notre réponse au conditionnement des individus dans un rôle de consommateur, au détriment de leur rôle de citoyen.

Les décroissant.e.s préféreront toujours des techniques simples, transparentes et conviviales et combattront les grands projets inutiles et imposés.

Cette foi aveugle en la technologie conduit à penser que tout problème à venir trouvera sa solution, plongeant l’humanité dans une insouciance coupable face aux défis du futur. La technologie n’est pas une solution, c’est le problème.

« On n’arrête pas le progrès », et c’est bien là le problème

Nous n’avons qu’une Terre

Communiqué national « les décroissant-e-s » _ #1 _ législatives 2017 _ 31 mai

Si tous les humains vivaient comme des français, il faudrait disposer de 4 planètes. Dire halte à la croissance, vouloir simplement l’arrêter n’est donc plus suffisant. Il nous faut décroître vers des sociétés écologiquement soutenables et socialement décentes.

Notre projet politique a donc pour objectif de remettre l’économie à sa place, en la faisant chuter de son piédestal libéral : ce qui implique de faire baisser l’extraction, la production, la consommation et les déchets. Il ne s’agit pas uniquement de l’abandon d’un projet d’aéroport ou de la fermeture d’une centrale nucléaire. Ces objectifs sont ceux affichés par Nicolas Hulot, nouveau ministre d’un gouvernement libéral. Mais même s’ils étaient atteints, ce qui reste très hypothétique, cela ne suffirait pas à revenir dans un espace écologiquement soutenable.

Les décroissant.e.s ont en effet compris que le capitalisme ne permettait pas de revenir dans cet espace, sous les seuils de soutenabilité. Dés lors, ils s’engagent pour la relocalisation des activités industrielles et agricoles et pour la réorientation de l’agriculture vers des systèmes de polyculture élevage. Les décroissant.e.s continueront à combattre les nucléaires civils et militaires. Conditionner la fermeture de Fessenheim à l’ouverture de l’EPR à Flamanville, comme l’a fait le gouvernement socialiste et ses alliés, ne peut être un positionnement écologiste. Enfin, si l’extraction, la production, la consommation et les déchets doivent être drastiquement réduits, nous devons renoncer aussi aux politiques natalistes et de croissance démographique (qui contribuent actuellement au dépassement des seuil de soutenabilité).

C’est pour défendre ce respect des limites de la nature que les décroissant.e.s seront présents aux élections législatives de 2017.

Législatives : 3 candidatures « décroissant-e-s » dans Le 54

« la décroissance, c’est le bon sens »

Présents aux différentes élections depuis les législatives de 2012, EPOC54 présente trois candidat-e-s sur Nancy 1, Nancy 2 et sur la 6ème circonscription de Pont-à-Mousson, sous l’étiquette nationale « les décroissant-e-s » qui présente 20 candidat-e-s disposant du matériel électoral nécessaire pour assurer la visibilité des idées de la décroissance : professions de foi, bulletins, affiches.

Constat : il ne suffit plus seulement d’objecter à la croissance, car l’exploitation des  ressources  naturelles  a  dépassé  les  seuils  de  soutenabilité  de  la  planète  (on« consomme » 3 planètes en moyenne en France). Il s’agit maintenant de faire décroître la consommation globale pour revenir sous ces seuils de soutenabilité.

La séquence des présidentielles, qui vient de se terminer, a vu tous les candidats rivaliser pour « relancer la croissance et l’emploi » et, sans surprise, la victoire du camp de la marche forcée vers le progrès « qui innove la nouveauté » et de la compétition qui provoque l’exclusion. L’absence de candidat écologiste à la présidentielle a signé définitivement le ralliement sans tabou de l’écologie « officielle » au capitalisme mondialisé, qui nous mène droit au mur (la seule énergie « verte » est celle que l’on ne consomme pas).

Pour la Décroissance (la seule écologie politique actuelle), l’injonction de «rester positif » et de ne pas critiquer, alors que tout s’aggrave, est un mot d’ordre immoral (d’inspiration publicitaire) qui précède l’effondrement ; « Pourquoi vouloir défendre un système économique dont on dira qu’il a détruit la planète ?» écrivait le pape en juin 2015 dans son encyclique sur l’environnement… Oui, pourquoi ? Les décroissant-e-s ne peuvent rester les spectateurs de cette société du spectacle qui finira par se heurter au mur des limites physiques de la nature. « Quand on a comme seul outil un marteau, tout ressemble à un clou » : la croissance est un outil destructeur.

C’est pourquoi nous proposons des chemins pour « vivre bien », en paix et durablement : une réduction du cycle extraction / production / consommation / déchets, une décroissance des inégalités par une meilleure redistribution, une relocalisation des productions de base, l’encadrement éthique des nouvelles technologies, la repolitisation de la société…

En résumé, nous proposons comme alternatives la sobriété et la coopération, avec comme cadre les limites naturelles de notre planète.

En savoir + : decroissance-elections.fr

Les candidats en Meurthe-et-Moselle :

Nancy 1 :
Virginie Wawrzyniak, P : 06 27 71 23 39 , mail : virginie.waw@gmail.com
et Michel Simonin ( Sup. )

Nancy 2 :
Lionel Chambrot, P : 06 16 396 396 , mail : lionel@chambrot.com
et Mathilde Stanislaviak ( Sup. )

6eme PAM :
Joe Labat, T : 03 83 23 63 14, mail : icilabat@hotmail.fr
et Joan Jakobovski ( Sup. )

 

Réunions publiques :

VANDOEUVRE          Lundi 29 mai          18h30
Salle Vélodrome – rue d’Echternach

LAXOU        Mardi 30 mai        18h30
MVATL – 15 rue du 8 mai

NANCY               Jeudi 1er juin         20h00
Pavillon de l’Orangerie – Gentilly parc  

VILLERS              Samedi 03 juin        18h30
Salle Déruet – 6 rue Albert 1er

NANCY         Mardi 06 juin          18h30
Bar « Le Clou » – Place des Vosges

LUDRES       Mercredi 07 juin      18h30
Espace Jean Monnet – Place ferri

JARVILLE               Jeudi 08 juin          18h30
Salle Lafontaine – 2 rue Georges Bizet

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2017:  résister, plus que jamais

Tous les commentateurs sont d’accord : l’année 2016 fut un très mauvais cru. Températures les plus élevées jamais enregistrées depuis qu’existe la météorologie ; meurtrière guerre sans fin au Moyen-Orient, avec les ressacs en Europe de millions de réfugiés venant y quémander la survie et de quelques fanatiques désespérés y ramenant la mort ; montée en puissance des extrêmes droites poussées par des institutions européennes  qui n’imaginent comme politique que l’ultra-libéralisme et l’austérité pour le plus grand nombre ; multiplication des « démocratures », avec des dirigeants plus ou moins autoritaires, de Poutine à Erdogan, de Kaczynski à Orban… Et l’on n’attend guère mieux pour 2017, avec Ubu qui va devenir roi à Washington et les mesures antisociales prises par le gouvernement nationaliste-libéral belge (loi Peeters & Co) qui vont commencer à faire sentir leurs effets et augmenter le nombre de précaires dès ce début d’année. Vous avez peur ? Vous avez bien raison !

Mais la lucidité n’empêche ni l’espoir ni le courage. Les seuls combats perdus d’avance sont ceux que l’on ne mènent pas !

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2017 : « Se laisser cuire à p’tit feu ou vivre l’utopie ? »

16 janvier 2017

Communiqué des « Amis de la décroissance »

Les « Amis de la Décroissance Nancy» ont invité récemment deux experts du Comité « Adrastia » pour nous sensibiliser à la préparation des grands changements mondiaux à venir.

– vidéo de la conférence visible sur nos sites –

Le rapport du Club de Rome (dit « rapport Meadows »), qui avait prédit en 1972 l’emballement climatique actuel, a été mis à jour en 2012 : les experts prédisent de nouveau des catastrophes majeures dès 2020 et estiment que « pour empêcher la destruction du monde il faut s’imposer une décroissance radicale« .

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Les vidéos de la conférence « Adrastia » en ligne

L’effondrement selon Meadows

Lors de leur conférence du 3 décembre à Nancy, Adrien Couzinier et Vincent Mignerot nous ont rappelé qu’en 2012 Meadows déclarait “It is too late for sustainable development, now it’s time for resilience”. Les mirages rassurants des nouvelles technologies et l’emploi orwellien d’oxymores telles que “croissance verte” ou “développement durable” ne doivent pas faire oublier qu’il n’y a d’espoir que dans une diminution importante et rapide de notre consommation matérielle et énergétique.

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